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Arles La Romaine

Le passé romain et antique d'Arles n'est plus à prouver grâce à la présence de nombreux sites historiques de première importance, notamment 4 : L'Amphithéâtre 90 ap.JC (les arènes), Le Théâtre Antique 1er s. av.JC, Les Alyscamps (nécropole romaine et paléochrétienne), Les Thermes de Constantin IVème s. ap.JC. Les arènes sont utilisées encore aujourd'hui pour les courses à la cocarde et les corridas, traditions camarguaises par excellence. Rénovées au fur et à mesure, elles sont agrémentées de plusieurs "tours" depuis lesquelles on a une superbe vue sur le nord de la ville d'Arles (quartier tout proche de "Portagnel" et quartier de la "Cavalerie") ainsi que sur le Rhône par temps clair. Ses mensurations attirent forcément l'oeil des visiteurs : 136 mètres de long, 107 mètres de large, 60 arcades à chaque étage. Le Théâtre Antique pouvait accueillir jusqu'à 10 000 personnes dans son enceinte : y étaient organisés des comédies et des spectacles burlesques et de mime particulièrement appréciés des spectateurs de l'époque. Il demeure aujourd'hui quelques ruines de colonnes (2 colonnes entières aujourd'hui contre 100 à l'époque romaine) et bas reliefs aux détails végétaux disséminés autour du Théâtre. Les Alyscamps sont une nécropole regroupant des vestiges de plusieurs époques, car le lieu est à la fois d'origine romaine et paléochrétienne. Vous suivrez tout d'abord l'Allée des Tombeaux : sur la gauche l'Eglise Saint Cézaire Le Vieux cachée par les branches d'arbres, plus loin sur la droite le Monument des Consuls. En continuant vous verrez sur la gauche la Chapelle des Porcelet. Au bout du sentier se dresse majestueusement l'Eglise Saint Honorat du XII siècle. Les Alyscamps revêtent une importance particulière car c'est ici que fut inhumé le martyr Saint Genest. Plus tard le cimetière devint un passage obligé du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. Van Gogh et Gauguin immortalisèrent ce lieu dans leurs toiles en 1888. Les Thermes de Constantin situés en bordure du Rhône datent du début du IVe siècle. Ils faisaient vraisemblablement partie d'un grand ensemble s'étendant au nord de la cité, entre le forum et les rives du fleuve, et composé de 3 autres établissements thermaux. Les connaisseurs pourront reconnaître les éléments techniques constituant les thermes : les "hypocaustes" faisaient circuler l'air chaud sous le sol des pièces surélevées grâce à des pilettes de briques nommées "suspensura" et les "tubuli", canaux verticaux doublant les parois, permettaient l'évacuation de l'air. Les rencontres étaient fréquentes aux Thermes et le lien social favorisé par la pratique commune de l'hygiène corporelle. Etonnamment, l'accès à cette institution prisée était gratuite ou quasiment. Plongez dans le passé grâce aux monuments d'Arles La Romaine en terre camarguaise.